~ On me roue de coups ~
On me roue de coups
Seule,
entourée de tout ces gens
Seule,
j'étouffe en plein vent
Mal,
je me sent si bien
Mal,
quand je ne pense à rien
Vide,
vide partout, tout les gens autour me rouent de coup, je les sens me
battre comme si j'étais un loup, qu'il faudrait abattre. Ils
ne bougent pas, c'est moi qui les voit, comme ça.
Mal,
au cœur, malheur, Mal, à l'âme, souillée, sans
raison, l'esprit bloqué, sans horizons.
Plus
de croyances, juste des lances, plantées en moi, plantées
en vous, on me roue de coup, on me roue de coup..j'ai mal, sans que
l'on me touche, ce sont les mots, qui m'éclaboussent..
Un
corps qui n'a encore pas fait grand chose, beaucoup mois que je ne
l'ose, un corps qui va bientôt se découvrir, en finir?
Commencer, à se gâter, mais une âme souillée,
si mal que je ne peux pleurer, je glisse sans arrêt, vers un
infini parfait, sans pouvoir le toucher...
Il
est là, il me tue, il me parle, il me tue, il boit, il me tue,
il m'engueule, il m'aime, non, il ne m'aime pas, il me tue. Mais eux,
eux sont là, tout près, si près trop près
parfois. Ils m'aiment, moi aussi, ils m'en veulent, je poursuis. Et
lui, lui, est là, pour moi, il m'aime, moi aussi, il ne dit
rien, je fais ma vie et il ne voit pas, les marques sur mes bras..le
rouge qui se déploie.. les larmes, qui ne sortent pas, les
calories, qui tournoient, il ne peut pas.
Je
t'aime, aime moi. Je vous aime, aidez moi. Je vous aime, lâchez
moi. Je ne sais plus, je ne sais pas.
Il
refuse, je réessaye. Il a cédé, je suis
stressée. Volutes, de fumée, bêtises, agies ou
juste pensées. C'est impossible, de s'arrêter..
je sens que la folie me rattrape, comme la petite cape rouge suivie par le loup, elle va venir, elle va me manger, me dévorer..m'achever, elle au moins, elle l'aura fait, d'une façon ou d'une autre, elle m'aura aidée, me vidant de toute pensées..folie, prends moi, que je sois libre, plus de voix, plus de l'autre..plus de tout, plus de coups par les mots, plus de défauts..Céder, le barrage des sanglots.
Coffee_Chokoa ©